Le Togo, en forme longue la République togolaise, est un État souverain d’Afrique de l’Ouest, dont la population est estimée en 2020 à environ 8,6 millions d’habitants pour une densité de 152 hab./km2.
Le Togo est un pays africain de 56 785 km2 dont la longueur est de 600 km et la largeur varie de 50 à 150 km. Le pays possède 1 700 km de frontière avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin et 50 km de côtes donnant sur le golfe de Guinée. L’érosion y est très importante : en six ans, l’eau a avancé de 140 m. L’altitude maximale est au Mont Agou qui culmine à 986 m.
Le climat du Togo est de type tropical et comprend principalement 2 saisons : une saison sèche et une saison des pluies.
Les parcs nationaux les plus connus sont le parc national de la Kéran, le parc national de Fazao Malfakassa et le parc national de la Fosses aux Lions.
La langue officielle du Togo est le français. Les deux langues nationales sont l’éwé et le kabiyé, ces deux dernières adoptées comme telles en 1975. Il existe en outre 53 parlers au Togo, dont le mina (éwé parlé à Lomé) qui sert de langue véhiculaire principalement dans le Sud du pays, mais aussi à travers presque tout le pays, le moba, le tem et le peul. Si les parlers locaux sont majoritairement oraux, les langues éwé, moba et kabiyé sont aussi écrites.
Selon le rapport 2014 de l’OIF, le Togo compte 39 % de francophones dans sa population. En majorité, l’éwé se pratique au sud de Lomé à Blitta et le kabiyé au nord. La langue la plus parlée par les Togolais à la maison est l’éwé selon un sondage de 2012.
L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente l’activité de 65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30 %) vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphates. Le pays est au palmarès des sept premiers producteurs africains de coton au milieu des années 2010.
À l’instar de nombreux pays africains (Sénégal, île Maurice, Namibie), le Togo s’est doté d’une zone franche dès la fin des années 1980. Ainsi, dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier…
Depuis le début du conflit en Côte d’Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très importante pour les opérateurs de l’Ouest africain. Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, est donc une zone franche qui ne cesse de se développer rapidement. Le trafic conteneurisé (par conteneurs) à Lomé a doublé en trois ans pour atteindre 212 000 EVP (équivalent vingt pieds) en 2005.
Afin de booster le développement du pays, le gouvernement togolais a adopté en août 2018, le Plan national de développement (PND). Il s’agit d’un document stratégique quinquennal couvrant la période 2018-2022. Il vise à transformer structurellement l’économie togolaise pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être individuel.
Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis 19755, de l’UEMOA depuis 19946 et est un pays membre de l’Organisation de la coopération islamique.
Tata Somba à Koutammakou, au pays des Batammariba (nord-est du Togo) classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2004
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Togo#Démographie