« Ma vision est Celle d’une Afrique unie, qui assure l’avenir de ses filles et fils en tant que porteurs d’espoir »
Mon Expérience
Panafricaniste scientifique, Président-Fondateur de l’Association Panafricaine pour l’Encadrement et la Formation de la Jeunesse (APANAEFJ), Fondateur et Directeur Général du Cabinet National des Psychologues et Educateurs Congolais (CNPEC), CEO et Directeur des Editions Lumumba et Promoteur du Label panafricain Afrindala Group …
Ma Vision
Celle d’une Afrique unie, qui assure l’avenir de ses filles et fils en tant que porteurs d’espoir.
Une Afrique où les jeunes peuvent se sentir fiers de vivre et s’y développer dans la quiétude.
Une Afrique qui agit dans le calme et qui trace le Chemin à
ses futures générations.
Mon Rôle
Nous conduire à chaque objectif fixé : En mettant un accent particulier sur le leadership catalyseur avec une priorité sur le capital humain.
Se rassurer que nous sommes dans la bonne voie : par un esprit critique et
l’écoute active permettant à chacun d’apporter sa pierre
angulaire.
Motiver l’équipe et faire participer tout le monde au travail : chacun selon son expertise et en valorisant les apports de tout un chacun.
Quelques travaux internationaux dirigés
En plus de son rôle actif au sein de l’Association, scientifique engagé, Valery NGOY NDALA accompagne divers étudiants internationaux dans la réalisation de leurs projets d’études, stages et recherche scientifique.
Voici quelques-un de travaux qu’il a dirigé :
1- Comment l’accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle des « chegues » de la commune de Lemba (RDC) peut contribuer à réduire les violences juvéniles
Le sujet traité dans ce travail porte sur l’accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle
des « chegues » (jeunes de la rue). La problématique à laquelle nous voulons répondre est
« comment l’accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle des chegues de Lemba
(Kinshasa), peut contribuer à réduire les violences juvéniles ».
Excepté l’introduction et la conclusion, ce travail comprend trois parties : la première, est
celle consacrée à l’analyse de l’objet d’étude dans le cadre théorique. Dans celle dernière, il a
été question pour nous de définir les termes clés constituant notre objet d’étude, il s’agit de
l’insertion socioprofessionnelle, « chegue » ou « enfant/ jeune de la rue », violence juvénile,
accompagnement et la formation professionnelle. Dans cette partie, nous avons également fait
une étude de la littérature existante sur les causes et conséquences du phénomène « chegue » à
Kinshasa, sur les causes, formes, conséquences, auteurs et victime des violences juvéniles à
travers le monde en général, dans la commune de Lemba (ville de Kinshasa) en particulier.
La seconde partie fait l’analyse de l’objet d’étude dans le cadre pratique de l’Association pour
l’Insertion de Tous où nous avions passé notre stage. Dans cette partie, nous avons procédé
par la présentation de la structure, tout en donnant en détail toutes ses missions, son objectif,
sa situation géographique, son mode de fonctionnement et sa gouvernance. Nous avons fait
une analyse pratique de l’objet d’étude, tout en se basant à l’analyse des entretiens passés à
l’interne, comme à l’externe. Ici, l’objectif était de comprendre sur le terrain, comment les
gens comprennent la notion de l’accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle,
comment ils définissent un « chegue », la violence juvénile, mais également chercher à
comprendre leurs analyses sur les causes, conséquences et l’évolution du phénomène « chegue » et la violence juvénile à Kinshasa en général, à Lemba en particulier.
La troisième partie, qui est la dernière, est constituée de deux préconisations que nous
adaptons au fonctionnement de l’AIT. La première proposition est celle de la création d’un
centre d’accueil, écoute, rencontre et réorientation des JDR de la commune de Lemba.
L’objectif de ce centre est de contribuer à la réduction des violences au sein de la commune de
Lemba, en facilitant chaque année l’insertion sociale et professionnelle de trente (30) « grand
jeunes majeurs de rue », dont dix filles et vingt garçons. Avec un budget total de 97 810,00 €.
La deuxième préconisation quant à elle, avec un budget de 6 796,50 €, vise à diminuer les
violences juvéniles en redonnant une place aux « chegues » par le biais de sensibilisation de la
population, en organisant chaque année une campagne de sensibilisation de dix jours.
2- Rapport de stage au sein de l’Association Panafricaine pour l’Encadrement et la Formation de la Jeunesse
C’était une très belle expérience dans l’ensemble. Malgré un début assez compliqué au niveau
de l’adaptation culturelle et de mes conditions de vie habituelle. Je trouve que j’ai gagné en
maturité, en responsabilité et en expérience de vie. J’ai pu démontrer mon autonomie dans
les tâches qui m’étaient attribuées dans le cadre du stage tel que les écoutes, les activités
d’alphabétisation, les activités d’apprentissage de tâches ménagères, les séances de dessin,
les temps libres avec les enfants, les sensibilisations, etc… Très rapidement, j’ai pu avoir des
entretiensseule avec des enfants qui parlaient français et parfois avec l’aide de la psychologue
ou de collègues du centre lorsque l’enfant parlait swahili. Une des problématiques majeures
de la République Démocratique du Congo est le phénomène des enfants de la rue qui par le
manque de besoin se donne à la délinquance. Étant originaire de ce pays, aidé ces jeunes
délaissés par une partie de la société, m’a toujours intéressé. De par ma formation à
l’Université de Mons, je pense avoir apporté une autre vision du métier de psychologue.
J’espère que le soutien social et moral que j’ai pu donner à ces enfants, à contribuer à changer
la vision de la vie de ces enfants de la rue. Les difficultés rencontrées au cours de mon stage
étaient clairement la barrière de langue avec certains enfants qui ne parlaient que le swahili.
J’ai certainement raté quelques informations verbales, j’étais donc plus focalisé sur
l’observation des comportements des enfants dans leur environnement. Lors de mes études
de cas, il aurait été intéressant d’aborder et d’approfondir la sphère scolaire car certains enfants pourraient présenter un déficit de l’attention et/ou hyperactivité mais
malheureusement il n’y a pas assez d’informations. Ensuite, la culture et la mentalité assez
conservatrice qui différait de la mienne. Je me suis d’ailleurs adapté en fin de compte mais il
m’a fallu un peu de temps. Le manque de matériel aussi, que ça soit au niveau du testing
psychologique ou au niveau vestimentaire et d’objets de première nécessité pour certains
suite au manque de subvention de l’État. Et enfin, le sentiment d’impuissance que j’ai pu
ressentir de par les conditions de vie qu’avaient les enfants, le rejet de leurs parents, le
manque de subvention pour des soins médicaux, etc… Nous avons d’ailleurs perdu un enfant
malade qui est arrivé au centre en étant déjà malade mais qui grâce à la protection de l’enfance a pu recevoir des soins mais il était déjà trop tard. Voici les réalités que subissent les
enfants de la rue mais aussi les inconvénients du continent africain où il faut payer avant de
recevoir des soins médicaux. Je suis d’avis qu’un meilleur encadrement et des subventions de
l’État pourrait aider les différentes institutions où je suis passé dans le cadre de mon stage, à
se développer et donc à offrir de meilleures conditions dans tous les niveaux aux enfants de
la rue et cela pourrait encore réduire le nombre d’enfants de la rue qui fugue aussi les centres
d’encadrement.